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Les cultures ethniques Lolo au Vietnam

Édité: 20/06/2018 - Visiteurs: 1684

Les Lô Lô vivent en hameaux dans les maisons sur pilotis ou “mi sur pilotis mi à même le sol”. L’intérieur est aménagé suivant un même plan : l’autel des “esprits de la maison” est adossé à la cloison postérieure de la travée à droite sert de chambre à coucher avec un foyer où l’on se chauffe; dans celle à gauche, l’autre foyer sert de cuisine, là aussi on installe l’autel des ancêtres et range les objets usuels, les instruments de travail

 

Les Lô Lô

  • Nom de l’ethnie : Lô Lô (Lolo).

Autres noms : Ô Man, Lu Lọc Màn, Qua La, Dí, Man Di, Mùn Di, La La…

  • Groupes locaux : Lô Lô Đen, (Lô Lô Noir), Lô Lô Hoa (Lô Lô Bariolé).
  • Population : plus de 3.300.
  • Langue : Tibéto-birmane.
  • Aire d’habitat :

Les districts de Đồng Văn, de Mèo Vạc (prov. de Hà Giang), de Bảo Lộc (prov. de Cao Bằng), de Mường Khương (prov. de Lào Cai).

Les Lô Lô sont venus du Yunnan (Chine) au Vietnam en deux vagues au Xve et au XVIIIe siècles.

 

  • Vie matérielle :

Les Lô Lô vivent en hameaux dans les maisons sur pilotis ou “mi sur pilotis mi à même le sol”. L’intérieur est aménagé suivant un même plan : l’autel des “esprits de la maison” est adossé à la cloison postérieure de la travée à droite sert de chambre à coucher avec un foyer où l’on se chauffe; dans celle à gauche, l’autre foyer sert de cuisine, là aussi on installe l’autel des ancêtres et range les objets usuels, les instruments de travail. Les maisons sont bâties dans des endroits hauts et secs, aérés, surplombant les vallées, de préférence à proximité d’une forêt dense. Laquelle comme les sources, étant considérées comme lieu de résidence du Génie du Sol, la coutume Lô Lô condamne sévèrement toute destruction inconsidérée de la forêt.

La mode vestimentaire des femmes est restée traditionnelle, comme il est courant chez les ethnies montagnardes, alors que les hommes s’habillent comme les Hmông et les Tày de la région. Chez les Lô Lô Đen, les femmes portent une tunique noire qui s’enfile à la manière des pulls dont les manches larges sont faites de bandes d’étoffe de couleurs différentes cousues emsemble; une jupe noire, longue et ample, pincée au niveau de la taille et des genoux. Et pour compléter, un turban indigo orné de franges multicolores et de motifs brodés, une ceinture et des jambières. Les femmes Lô Lô Hoa portent une veste à décolleté rond, ouverte sur le devant et décorée de triangles d’étoffe de couleurs différentes assemblés en carrés agrémentés de perles de verre; un pantalon indigo orné des mêmes motifs; des jambières comme chez les femmes Hmông, enfin une ceinture et un turban formés par des morceaux d’étoffe rassemblés ensemble.

Chez les Lô Lô, le riz et le mais sont deux plantes vivrièbes principales. Ils pratiquent la culture sédentaire dans les rizières, sur les brulis de la haute-région des districts de Đồng Văn, de Mèo Vạc, connaissent bien les techniques d’assolement et de cultures alternées. Dans la région des montagnes de terre au district de Bảo Lộc, ils exploitent des rizières en terrasse, à côté des brulis permanents qui occupent toujours une place importante.

L’élevage des bestiaux et des volailles pourvoit aux besoins quotidiens et aux sacrifices. L’économie de prédation joue encore un certain rôle. L’artisanat, peu développé, se compose surtout de la vannerie, de la fabrication des objets ménagers en bois, en rotin, en bambou, du tissage familial.

  • Vie familiale et sociale :

La société a subi une différenciation profonde en exploiteurs et exploités, sur lesquels pèse en plus l’oppression due à la politique de discrimination ethnique des colonialistes.

Chaque lignée familiale Lô Lô comprend un certain nombre de branches don’t les familles membres, très liées entre elles, habitent souvent un même hameau, et entretiennent en commun le culte des ancêtres. La fonction de chef de la branche est toujours assumée par l’homme le plus âgé. L’oncle maternel ne joue un rôle important que du vivant de la mère. Les relations avec la famille maternelle se relâchent dès la deuxième génération.

Les Lô Lô sont monogames et la femme vit chez le mari. Les mariages précoces à l’âge de 13-14 ans qui étaient fréquents ne sont plus appréciés ni par les parents ni par les jeunes. L’adultère est condamné par la contume. En principe, quand l’ainé est mort, le cadet peut se marier avec sa femme. Le fils de la tante paternelle se marie souvent avec la fille de l’oncle maternel mais ce mariage ne se produit qu’une fois entre les descendants d’un oncle et d’une tante déterminés.

La petite famille patriarcale est générale. Le mari décide de tout dans la famille. Les filles héritent des bijoux de leur mère et recoivent une dot quand elles se marient, te reste du patrimoine revient aux enfants mâles.

Quand une personne meurt, sa famille organise pendant 3-5 jours “la danse de l‘esprit” pour conduire son âme vers ses ancêtres. Son gendre qui conduit la danse porte à l’épaule un sac contenant une boule d’étoffe sensée représenter la tête du défunt. Dans le cortège funèbre ce même gendre doit porter un des deux bouts du cercueil. C’est encore lui et les frères de la veuve qui jettent les premières poignées de terre dans la fosse.

  • Vie spirituelle :

Les Lô Lô distinguent les “ancêtres proches” des “ancêtres éloignés”. Les premiers sont des morts remontant jusqu’à la cinquième génération, les seconds à partir de la sixième. Tous les rites de culte aux ancêtres sont célébrés à la maison du chef de la branche. Chaque famille n’en possède pas moins autel des ancêtres.

Chaque année, tout le hameau célèbre le culte du Gesnie du Sol pour demander une bonne récolte. Après les labours, chaque famille fait séparément des offrandes au Génie de la Rizière. D’autres rites de moindre importance en relation avec l’agriculture ne sont pas toujours célébrés.

Dans le système des croyances Lô Lô, mít dơ et kết dơ sont les génies qui règnent sur le monde. Kết Dơ gouverne l’univers, crée l’homme. Mít Dơ gouverne la terre, protège les hommes. Les Lô Lô croient en outre à l’existence des génies et leur offrent des sacrifices à la moindre occasion. Ils observent beaucoup d’abstinences, survivances des coutumes anciennes.

La culture a connu un développement assez important. L’escriture existe depuis longtemps, comme en témoignent les documents conservés dans certaines familles. Mais ceux qui sont capables de les lire sont très rares.

Le couple de tambours de bronze - un “mâle” et une “femelle” - est l’instrument de musique traditionnel, en même temps le trésor de la famille. Il est employé dans l’enterrement pour marquer le rythme des danses funèbres.

Les contes anciens Lô Lô reflètent la vie matèrielle et spirituelle de l’ethnie et aussi les conceptions du monde des anciens. Les chansons populaires exaltent la lutte contre la nature et l’oppression, la tradition de travail, glorifient la victoire du bien sur le mal. Elles sont chantées au clair de lune, dans les mariages et dans les enterrements. Les jeunes préfèrent les chants alternés au contenu lyrique. Les chansons et les pièces sont souvent composées sous forme de vers de cinq pieds.

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